Visite guidée : Dotonbori by night !
Après notre visite à Arashiyama et le shopping au centre, on s'est déplacés sur Dotonbori à Osaka.
À vrai dire, lors qu'ils m'ont demandé de faire "Dotonbori by night", je me disais : "Pourquoi veulent-ils aller à Dotonbori ? Il y a rien à voir !"
Et finalement, c'était moi qui me suis trompée !
Dotonbori by night, c'était trop rigolo ! et on s'est bien régalés de ce quartier pêle-mêle de tapage, d'humour et d'humanité.
Nous voici d'abord au temple Hozenji et son fameux passage Hozenji-yokocho.
Ce quartier s'est fait connaître par un roman Méoto-zénzaï (zénzaï conjugal), écrit par Sakunosuké ODA. L'histoire se déroule sur cette rue : Ryukichi, béjaune d'une maison de gros s'est marié avec Choko, ex-géisha. Ils exercent plusieurs commerces mais tous les affaires périculitent. Finalement, le mari s'enfuit en laissant sa femme. Mais un jour, il lui est revenu, et l'a emmenée au café à côté de temple Hozenji. Là, on leur a servi une portion de zénzaï, soupe de haricots rouges sucrée avec des morceaux de pâte de riz, en DEUX bols. Alors, Choko dit à son vagabond : "C'est mieux d'être à deux, non ?" Par conséquant, on appelle ce zénzaï en deux bols "Méoto-zénzaï (zénzaï conjugal)".
Dans ces milieux populaires reste encore le charme du bon vieux temps d'Osaka.
Les lanternes rouges, le pavé, les petits restos à l'étroit... tous ces choses-là me rappellent le monde d'un manga japonais Kié la petite peste.
À côté de ce passage nostalgique, s'affirme le néon tapageur de tous ces panneaux : "C'est nous, le symbol de Dotonbori !"
Et ça c'est vrai.
Le crabe bougeant, le coureur de Glico, Tarô gourmand, le poisson-globe... C'est eux, les protagonistes de ce quartier de gourmandise.
En plus, il ne faut pas louper "les papillons de nuits" qui grouillent sur le pont.
Tous ces garçons en cheveux de crête et filles en mini jupe, épient leur proie pour l'emmener au bar où ils/elles travaillent.
Je n'ai pas osé les photographier, mais c'était un spectacle !
On a même vu un "coq" qui s'est jetté à genoux aux pieds d'une "machaon" en talons hauts, et en plus, lors que l'on le visait avec un apareil photo, il s'est remis à position pour être photographié !!
Quel caractère du pays de gag !
En fait, j'ai vu nombreux touristes qui prenaient les photos de ces vedettes (oui oui, eux, c'est une autre vedette que les fameux panneaux !).
Nous trois, on s'est promenés dans Dotonbori, à grands éclats de rire, en regardant de tous côtés.
Surtout, Patrice en était très content : toujours, c'était les filles qui traînaient en chemin, mais pour la première fois, il traînait en étant attiré partout !
Moi, j'était super contente pour lui, et sa mine réjouie m'a rendue heureuse.
Eh oui ! il a fait bon choix de venir à Dontonbori pour goûter le contraste du côté traditionel et du côté moderne du pays du soleil levant.
Pour notre dîner, on a choisi un restaurant de brochette, kushikatu.
Ici aussi, nous a accueillis un bonhomme en or bien impressionnant.
À Osaka, on met une valeur à se faire valoir, et ça se voit dans leur fashon originalle ou la décoration de magasins.
Mais ne vous inquiétez pas. Les gens d'Osaka sont gentils et plein d'humanité, malgré leur apparence excentrique : si vous leur demandez la rue, ils vous répondront amicalement.
Et notre nuit est avancée dans une ambiance bien amicale en plein de rires !